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đô hộ

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Le mot vietnamien "đô hộ" peut être traduit en français par "dominer" ou "maintenir sous la domination". Il fait référence à l’action de contrôler ou d’exercer un pouvoir sur un territoire ou une population, souvent dans un contexte colonial ou impérial.

Utilisation et exemples
  1. Usage courant : "đô hộ" est souvent utilisé dans des contextes historiques pour parler de la domination d'un pays sur un autre, comme dans le cas de la colonisation française au Vietnam.

    • "Thời kỳ đô hộ của Pháp đã để lại nhiều di sản văn hóa." (La période de domination française a laissé de nombreux héritages culturels.)
  2. Usage avancé : Dans un contexte plus académique ou historique, "đô hộ" peut être utilisé pour discuter des impacts sociaux, économiques et politiques de la domination, ainsi que des formes de résistance à celle-ci.

    • "Các phong trào kháng chiến nhằm chống lại sự đô hộ của thực dân Pháp rất mạnh mẽ." (Les mouvements de résistance contre la domination des colonisateurs français étaient très puissants.)
Variantes du mot

Le mot "đô hộ" est souvent associé à d'autres termes qui décrivent la domination ou l'oppression, comme "chiếm đóng" (occupation) ou "thống trị" (règne).

Différents sens

Bien que "đô hộ" soit principalement associé à la domination politique ou militaire, il peut également être utilisé dans des contextes figuratifs pour parler de contrôle ou d'influence sur des idées ou des comportements.

Synonymes
  • Thống trị : Règne, contrôle.
  • Chiếm đóng : Occupation, prise de possession.
  • Khiếp sợ : Terreur, qui peut être une conséquence de la domination.
Conclusion

"Đô hộ" est un terme riche en histoire et en significations, souvent lié aux discussions sur le colonialisme et la résistance.

xml version="1.0" encoding="utf-8"?đô hộdominer; maintenir sous la domination; maintenir sous le joug%%* La domination françaiseDepuis que Pigneau de Behaine a plaidé auprès de Louis XVI la cause de son protégé Nguyen Anh, l'Indochine commence à intéresser certains milieux en France. Mais il faut attendre l'avènement du second Empire pour que cet intérêt se généralise au nom du catholicisme, du commerce, de la patrie, de la stratégie et des idéaux - le fanatisme de la mission salvatrice - et que l'on envisage un grand projet colonial à long terme. L'aventure militaire française commence au Vietnam dès 1847, avec le pilonnage du port de Danang pour punir le roi Thieu Tri de maltraiter les missionnaires catholiques. Onze ans plus tard, une flotte conjointe de 14 navires de guerre venus de France et de la colonie espagnole des Philippines prend Danang d'assaut. Elle profite des vents de la mousson pour cingler vers le sud et s'emparer de Saigon début 1859. Elle met la main sur une énorme quantité de canons, d'armes à feu, d'épées, de salpêtre, de boulets et de monnaies de cuivre. L'histoire raconte que les Français mettent le feu aux entrepôts de riz. La bataille de Ki Hoa (Chi Hoa) en 1861marque le début de la fin des hostilités dans le Sud entre les Français victorieux et les Vietnamiens. Tout du moins sur le plan militaire, car s'y substitue une guérilla de résistance populaire dirigée par les lettrés locaux qui refusent massivement de collaborer avec l'envahisseur. Commence alors le temps des embuscades, du refus de ravitailler les bases françaises et de la liquidation des collaborateurs. En 1862, Tu Duc signe un traité cédant aux Français les trois provinces orientales de la Cochinchine. Il s'engage en outre à leur verser une grosse indemnité de guerre, à laisser les missionnaires prêcher où bon leur semble et à ouvrir plusieurs ports au commerce français et espagnol. Une offensive française en 1867 oblige les résistants lettrés encore en vie à fuir le delta. La Cochinchine devient une colonie franaise et les paysans se résignent à la non-violence. Parallèlement, on commence à entendre dans les classes les plus élevées de la société vietnamienne des thèses prônant une certaine coopération avec les Français, pour assurer l'avenir technique et économique du pays. Les Français interviennent à nouveau entre 1872 et 1874. Jean Dupuis, un marchand qui remonte le Fleuve Rouge pour ravitailler en sel et en armes un général du Yunnan, s'empare de la citadelle de Hanoi. Le capitaine Francis Garnier, officiellement dépêché pour raisonner Dupuis, poursuit l'aventure en s'emparant à son tour de Hanoi. Il décide de se rendre dans le delta du Fleuve Rouge avec sa flotte de guerre. Des exactions restent impunies jusqu'au jour où Garnier, tombé dans les mains des Drapeaux noirs (Co Den), armée semi-autonome de soldats chinois, de vietnamiens et de montagnards farouchement anti-occidentaux, trouvera la mort. En 1882, des troupes françaises menées par le capitaine Henri Rivière prennent Hanoi, mais se heurtent par ailleurs à la résistance acharnée des Vietnamiens. Quelques années plus tard, des unités de Drapeaux noirs montent une embuscade à Cau Giay et tuent Rivière ainsi que 32 autres Français. La tête coupée du capitaine est alors exhibée triomphalement de hameau en hameau. En 1885, les Français attaquent Hué quelques semaines seulement après la mort du roi Tu Duc, et imposent un traité de protectorat à la Cour impériale. C'est alors que commence une lutte pour la succession, ponctuée de morts mystérieuses des empereurs et de coups d'Etat de palais. A Duc Duc et Hiep Hoa succède Kien Phuc pour deux ans, puis un empereur de 14 ans, Ham Nghi, qui régnera aussi deux ans. Lorsqu'en 1884 Ham Nghi décide enfin avec ses conseillers de déménager la Cour dans les montagnes pour pouvoir y diriger la résistance, les Français ont suffisamment de mandarins afin de légitimer leur poulain, I'empereur Dong Khanh. Ham Nghi résiste, mai

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